Pour lutter contre l’augmentation des locations meublées non professionnelles de courte durée, la loi de finances pour 2024 réforme les règles d’imposition du régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) des locations de meublés de tourisme.
L’objectif : encourager le changement de destination des logements loués comme meublés de tourisme en meublés d’habitation. À ce titre, les élus des zones tendues ont la capacité d’imposer un régime de changement d’usage.
Un loueur de meublé de tourisme non classé n’est donc plus soumis au régime du micro-BIC dès que ses recettes dépassent 15 000 €.
« Nombre d’entre eux pourraient basculer dans le régime réel, qui permet de déduire à l’euro près des recettes locatives toutes les charges liées à l’investissement (frais de notaire, intérêts d’emprunts, travaux…) et d’amortir la valeur du logement (sur environ 35 ans pour l’immobilier hors terrain ; sur environ 10 ans pour le mobilier) », indique Sandra Maussin, Chef de projet Marketing chez BPCE Solutions immobilières.