Découvrez l'interview de Mathieu Lepeltier, Directeur Général BPCE Solutions immobilières.
Peux tu te présenter ?
Mathieu Lepeltier « Je suis Mathieu Lepeltier et je suis Directeur Général de BPCE Solutions immobilières. »
Quelle discipline pratiques-tu ?
« Je pratique le tennis. Pourquoi? C'est une bonne question. Je dirais tout d'abord parce que ça me fait plaisir. J'adore jouer, je refuse jamais une partie, je refuse jamais d'aller jouer. Il y a vraiment une notion d'envie. C'est ça qui je dirais qui est d'abord important.
Maintenant si je réfléchis un peu à pourquoi au-delà de cette notion de plaisir immédiat. Je dirais, c'est quand même un sport qui demande une grande technicité. C'est un sport où je progresse encore. J'ai commencé sur le tard, donc j'ai une marge de progression, souvent dans la vie d'un homme, il arrive un moment où on peut commencer à moins bien jouer. Moi, je suis toujours dans ma phase de progression.
Et puis il y a aussi un côté mental qui est très important quand on fait des matchs dans le tennis, on est vraiment tout seul, on gamberge beaucoup et cette notion mentale est vraiment très importante, c'est ça qui me plaît également. »
Comment le sport influence ton quotidien ?
« Alors malheureusement je ne joue pas au quotidien au tennis, j'aimerais bien, mais je suis plutôt sur un rythme d'une fois par semaine. Alors ce que ça m'apporte, c'est cette notion de plaisir, ça me plaît au moment où je joue, je suis content après, sauf quand j'ai perdu, bon là je suis un petit peu moins content, mais dans tous les cas j'ai vraiment l'impression d'avoir fait une épreuve physique et donc on se sent toujours mieux, il y a le phénomène des endorphines sûrement, il y a toujours un sentiment de bien-être, parfois aussi un peu de fatigue après la pratique, après un match par exemple. »
Que t'évoquent les Jeux Olympiques ?
« Pour moi les Jeux Olympiques c'est quelques grands moments que j'ai pu vivre ou des grandes références que j'ai eues depuis mon enfance. La première grande référence c'est le fameux saut en longueur de Bob Beamone en 68, Mexico. On a toujours cru que ce serait jamais égalé, bon il a fallu attendre longtemps. C'est des performances exceptionnelles.
Carl Lewis en 1984 à Los Angeles, c'était vraiment un athlète extraordinaire qui a enchaîné et gagné beaucoup de médailles à l'athlétisme.
Nadia Comăneci, ça c'est pour les plus anciens, 1976 Montréal, une performance extraordinaire de cette petite gymnaste.
Et puis plus récemment, il y a les 8 médailles de Michael Phelps, je crois que c'était en 2018 à Pékin en natation, là aussi un record extraordinaire. Moi c'est d'abord ça, ces grandes références, ces grands moments que j'ai pu vivre avec ces très grands champions. »
Quelle valeur Olympique t'inspire le plus ?
« Alors, c'est une question intéressante. Tout d'abord, il faut savoir quelles sont les valeurs de l'Olympisme. Alors, spontanément, on pense à Coubertin : l'important c'est de participer. Mais en fait, les trois valeurs, j'ai vérifié avant de venir, parce que je ne les connaissais pas par cœur.
Il y a respect, amitié et excellence. Et en fait, quand on regarde ces trois valeurs, c'est difficile d'en choisir une. Moi, elles me plaisent vraiment tous les trois. L'excellence, oui, parce qu'il en faut pour être aux Jeux olympiques et pour gagner. Mais voilà, les deux valeurs m'intéressent aussi. Le respect et même au-delà du respect, l'amitié. Je trouve que c'est vraiment une très belle valeur. Donc, en fait, je n'ai pas envie de choisir. Moi, je prends les trois ensemble. »
JO 2024 et BPCE Solutions immobilières
« D'abord, je suis très fier qu'il y ait quelques collaborateurs qui fassent le marathon. Fier pour l'entreprise, fier pour eux aussi, parce que je sais que pour eux c'est un motif de fierté. Il faudra qu'ils aillent au bout, bien évidemment. Mais bon là, comme disait Coubertin : le principal c'est de participer.
Et puis en fait je ne suis pas très étonné qu'on retrouve certains de nos collaborateurs dans ces épreuves sportives parce que on a nous-mêmes un métier qui est très exigeant. Vous prenez le métier d'un commercial, c'est une exigence de performance, beaucoup d'abnégation, c'est jamais facile d'aller décrocher des ventes, il faut beaucoup d'entraînement, il y a beaucoup d'analogies qu'on peut faire avec le monde du sport.
Donc je ne suis pas étonné finalement qu'on retrouve dans nos forces vives, au sein de l'entreprise, un certain nombre de collaborateurs qui ont soit été des sportifs de bon niveau, soit qui continuent à faire du sport, à la limite du temps qui leur est alloué pour faire cela. Il y a vraiment cette analogie entre la performance commerciale d'un côté, et la performance sportive de l'autre. »