Cette atonie du marché, estimé à 4,1 milliards d’euros au cours du premier semestre, relate de causes multiples. D’une part, le rythme soudain de la hausse des taux a constitué une rigidité des octrois de financement et une dégradation de la prime de risque. D’autre part, le deal flow a été impacté par un contexte géopolitique tumultueux, obstruant encore davantage la ligne d’horizon des investisseurs.
Par segmentation de marché, l’allocation en bureau accule un effondrement de plus de plus de moitié par rapport au premier semestre dernier. A contrario, les locaux d’activités franciliens ainsi que les entrepôts enregistrent une bonne dynamique d’investissement.
S’agissant du niveau de prime de risque, une détérioration a été le résultat de la hausse des taux longs, couplée à la relative stabilisation des taux de rendement. En outre, une remontée sous-jacente des taux prime et core devrait poindre, compte tenu du contexte législatif et politique qui renforce l’attentisme actuel.