Légère décrue des ventes après une année 2021 historique .
Après un record historique de 1 211 000 ventes atteint en août 2021 (sur 12 mois) grâce à des conditions de crédit propices, le volume des ventes a depuis entamé une lente décrue et les taux une remontée.
Les mises en vente sont notamment motivées par les changements de règlementation qui obligeront les vendeurs à engager des travaux pour maintenir la valeur de leur bien.
Une hausse des prix plus forte en province qu’en Île-de-France :
Nous pouvons observer un déplacement des transactions vers des communes qui ont connu les plus faibles progressions de prix ces dernières années (sauf Lyon).
Les prix sont en hausse de 6,7 % en moyenne dans les 10 plus grandes villes (hors Paris) et de 8,4 % dans les villes moyennes à la fin du 1er trimestre 2022. Notons l’intérêt accru pour les maisons, dont l’augmentation des prix se poursuit de 7,1 % entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022, celle des appartements étant de 3,5% sur la même période.
Un intérêt toujours fort des institutionnels :
Les institutionnels ont investis 7,4 milliards € en 2021 en résidentiel en France, mettant en évidence une hausse de 10 % par rapport à 2020, soit 6,3 milliards pour les actifs résidentiels classiques et intermédiaires (+11 % sur un an) et 1,1 milliard d’euros pour les actifs résidentiels gérés (-11 % sur un an).
Tandis qu’au 1er semestre 2022, ce sont 3,8 milliards € qui sont engagés, en retrait de 14 % sur la base d’un 1er semestre 2021 très dynamique (4,4 milliards €).