Newsroom

Le marché des commerces : les ventes de produits ralentissent alors que celles de services explosent

Rédigé par Franck Sun | 08/12/22 08:00

Le e-commerce affiche ce semestre encore un résultat satisfaisant avec un chiffre d’affaires de 68,2 Mds € durant le 1er

Le 2ème trimestre concentre à lui seul 35,7 Mds € (+3,3 Mds en un an), en raison de la reprise des ventes de loisirs, transport et tourisme, jusque-là fortement réduites avec la Covid.

La fin des restrictions sanitaires a permis aux Français de voyager dans le monde après 2 années où les déplacements internationaux étaient fortement limités, malgré un contexte géopolitique actuel dégradé et une période de forte inflation. Les ventes de produits ont alors diminué par rapport aux 2 ans passés et retrouvent un niveau « normal », la dynamique des ventes de matériel électronique, décoration, jardinage etc… sur internet s’estompe mais le volume demeure supérieur à l’avant-covid.

Le nombre de transactions a encore augmenté de 2,7% en un an, de même que le panier moyen, qui a atteint 67€ en moyenne (+7,2%), un montant supérieur à celui de 2019, poussé par les ventes de loisir et de voyage.
Les ventes de produits baissent aussi sur le M-commerce mais cumulées avec les ventes de services, le M-commerce progresse de 8% au 2ème trimestre sur un an et de 41 par rapport au 2ème

 

Evolution du chiffre d'affaires du E-commerce

Source : Fevad

Concernant le Quick-commerce, après plus de 2 ans sans régulation et de nombreuses implantations très controversées, l’Etat a tranché en septembre dernier concernant les dark stores apparus pendant les confinements et considère ces «commerces virtuels» comme des entrepôts. Cette nouvelle permettra aux maires de contrôler les implantations et de fermer des sites existants. Environ 200 dark stores sont actuellement existants sur le territoire, la capitale en accueille 63 dont 43 sont illégaux (déclarés comme « commerce » alors que ce sont des entrepôts).

L’encadrement apporté par cette législation permettra de réduire les nuisances pour le voisinage et améliorer les conditions de travail très précaires (salaire à la course, pas d’arrêt maladie, pas de congés payés et pas de droit au chômage). Cette nouvelle annonce pourrait marquer la mort du quick commerce selon les leaders du secteur.

 

Télécharger l'intégralité
de l'étude

Conjoncture immobilière
Marchés tertiaires, 3ème trimestre 2022