La part de marché du e-commerce représente désormais 14,1% du commerce de détail, contre 13,4% fin 2020 : elle pourrait atteindre 20% en 2030 selon la Fevad. Les ventes de produits ont, quant à elles, augmenté de 7% sur un an et même de 42% par rapport à l’année 2019.
Bien qu’en net retrait par rapport à 2019 (-16%), le secteur le secteur du Transport, Tourisme, Loisirs a nettement rebondi de 44% sur un an, à la faveur de dépenses via le M-commerce nettement plus dynamiques.
Les Français réalisent désormais 51 transactions en moyenne par an, soit près d’une par semaine, et auront dépensé en moyenne 3 000 € par internaute via le e-commerce en 2021.
Massivement déployés depuis la crise sanitaire, les Dark stores/kitchens louent un local pour y pratiquer une activité commerciale sans accueillir physiquement les clients, mais en proposant une livraison en moins de 15 minutes (possibilité de Click & Collect). Ces quick commerces s’implantent dans les grandes villes avec 150 000 à 200 000 habitants situés dans un rayon de 2 km.
Selon des estimations du cabinet de conseil Food Service Vision en 2024, les livraisons pourraient représenter 19% du chiffre d’affaires de la restauration et peser environ 10,3 milliards d’euros en France.
Ces locaux ne font pourtant pas l’unanimité, accusés de transformer les « commerces de proximité en lieux de stockage de marchandises » selon le premier adjoint à la maire de Paris. Les villes de Paris et Lyon ont d’ores et déjà annoncé vouloir limiter les implantations des dark stores.
Evolution du chiffre d’affaires du e-commerce
Sources : FEVAD