Vers de meilleurs auspices
Deux ans après le début de la crise sanitaire, les restrictions pour les commerces physiques se sont enfin levées. Les chiffres d’affaires, se sont contractés de 5,5% en comparaison avec le premier trimestre de 2019.
Dans le détail, l’alimentaire affiche encore une très bonne performance en hausse de 30,7% par rapport à 2019. Le secteur de la maison conserve une évolution positive mais elle ralentit par rapport aux précédents trimestres (+5%). Les autres secteurs demeurent inférieurs à leurs niveaux de 2019 : habillement -17%, chaussures -14%, beauté et santé -2%.
L’engouement des ventes sur internet a fortement diminué entre janvier et mars, tout d’abord en raison de la fin des restrictions sanitaires, mais aussi de la demande des e-consommateurs qui s’estompe. En effet, ces derniers ont pu pendant deux ans s’équiper pour le télétravail ou encore décorer leur habitat par exemple et n’ont plus les mêmes besoins aujourd’hui. Les commandes internet sont ainsi en chute de 26% en mars par rapport à mars 2021 (période de confinement). Ainsi, et pour la première fois depuis la crise sanitaire, les ventes liées à la décoration du logement sont en baisse.
Parallèlement, après la période creuse de la pandémie, le commerce en vrac retrouve des couleurs et se développe pour des raisons écologiques. Initié par l’association Réseau Vrac, le mois de mars était le « mois du vrac », il en ressort un bilan plutôt positif pour les produits d’hygiène et d’entretien et des entreprises comme Le Petit Marseillais expérimentent cette façon de distribuer. D’ici 2030, l’article 23 de la loi Agec, prévoit que les commerces de détail de plus de 400 m², consacreront 20% de leur surface à la consommation de produits en vrac.
