Les grandes transactions en net retrait
Les acquisitions supérieures à 100 millions d’euros ont représenté moins de la moitié du volume enregistré au 1er trimestre, une première depuis 2013 : les grandes transactions ont manqué à l’appel, en particulier dans Paris, où la rareté d’actifs prime mis en vente sur le marché pénalise toujours l’activité.
Sur les 103 transactions que nous avons recensées au 1er trimestre, 57 ont porté sur des montants inférieurs à 25 millions € mais elles ont représenté seulement 17% des volumes : plus des deux tiers de ces opérations ont été réalisés par des fonds d’investissement et des SCPI/OPCI et ont majoritairement porté sur l’Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Évolution des volumes investis en France (en milliards d’euros)
Les bureaux ont nettement perdu du terrain en ce début d’année, cumulant seulement la moitié des investissements, alors que leur part oscillait traditionnellement entre les deux tiers et trois quarts du volume total.
Les commerces ont, quant à eux, regagné en dynamisme et affichent même la plus grande opération du trimestre, dépassant ainsi la logistique ce trimestre.
La logistique a conservé l’intérêt des investisseurs, grâce aux transactions portant notamment sur des gros portefeuilles.
Évolution des volumes investis en France, par tranche de montant (%)