L’altération de l’environnement économique favorise une poussée de pessimisme chez les Français (y compris les plus jeunes et les ménages plus aisés) qui, devant l’ampleur du choc inflationniste, anticipent une forte dégradation de leur pouvoir d’achat immobilier.Globalement les Français sont de plus en plus nombreux (44%) à penser le moment comme défavorable à l’achat. La perception des Français sur l’opportunité de vendre actuellement, quant à elle, est moins négative, même si elle tend à se détériorer aussi, mais dans une moindre mesure :
Les Français qui anticipent toujours une hausse des prix des logements (53%) à court terme sont moins nombreux qu’en début d’année à le penser (63%). Sur une plus longue échéance (5 à 10 ans), de moins en moins pensent également que les prix poursuivront leur hausse (37% contre 55% en juin).La part de ceux qui anticipent une baisse des prix dans les douze prochains mois tend à augmenter : 15% contre 10% en juin et 6% il y a un an. De leur côté, les vendeurs intègrent plus lentement l’évolution des conditions de marché pour leur projet de vente :
Malgré un environnement moins favorable, l’attrait des Français pour l’investissement locatif ne se dément pas, la valeur refuge de la pierre conservant toute son attractivité à leurs yeux. Parmi une liste de 14 supports de placements, l’immobilier locatif occupe le 3ème rang dans le choix des ménages, derrière la résidence principale ou secondaire et les livrets défiscalisés. Le logement demeure perçu comme plus stable (60%) que les placements financiers.