Nous constatons depuis plusieurs années une hausse, quasi continue, des prix de l’immobilier résidentiel, sur de nombreuses régions de France. Parmi les causes identifiées de cette progression, nous retrouvons un déficit structurel de l’offre de logements, face à une demande toujours plus forte.
L’inflation naturelle des prix à la consommation et les nouvelles réglementations thermiques sont également des facteurs de soutien des prix d’acquisition d’immobilier d’habitation.
En même temps, le pouvoir d’achat immobilier reste élevé, compte tenu de la forte baisse du coût de l’emprunt, de l’augmentation de la durée moyenne de son remboursement, avec une diminution mécanique des mensualités de remboursement. Sans oublier la hausse du revenu médian et certains dispositifs fiscaux avantageux.
Un pouvoir d’achat immobilier récemment au plus haut
L’inclinaison baissière de l’indicateur a légèrement précédé le choc de la pandémie
La crise de la Covid-19 a renforcé la hausse des prix des logements, l’immobilier résidentiel étant vu comme une valeur refuge face à la très forte volatilité des marchés financiers (et face à un contexte d’inflation élevée). Malgré l’allongement de la durée moyenne des crédits et la tendance baissière des taux d’intérêt, le pouvoir d’achat immobilier est orienté à la baisse depuis 2020.
Le déclin général du PAI témoigne d’une situation attaquée par le gonflement des prix des logements, ce qui devrait probablement peser sur la poursuite de ce mouvement haussier, notamment dans un contexte de surenchérissement des coûts de l’énergie (impactant déplacements et logements). Le passage de 33% à 35% du taux d’effort maximal accepté par le HCSF début 2021 pourrait limiter l’érosion du pouvoir d’achat immobilier des ménages.