En zone euro, les conditions de financement restrictives de la BCE et la faiblesse de la confiance des acteurs économiques laissent entrevoir des perspectives de croissance économique plutôt atones (+0,6%) pour 2024. De son côté, du fait de son exposition aux aléas du commerce extérieur, l’économie française apparaît fragile.
La faiblesse de sa croissance et la volatilité de son climat social pèsent sur les anticipations des ménages que le niveau des taux et les difficultés d’accès au crédit à l’habitat, ont de plus en plus détourné des projets immobiliers. L’attentisme domine d’autant plus aujourd’hui que les Français anticipent des baisses de prix des logements.
Les annonces gouvernementales (reclassement de communes en zone tendue pour répondre à la crise du logement, incitations à développer le logement locatif intermédiaire, recentrage du prêt à taux zéro, volonté de doubler le rythme de production de logements intermédiaires d’ici 2026,…) pourraient donner l’illusion d’une politique de relance du logement, entré en crise profonde dans le secteur du neuf et, dans une moindre mesure, dans l’ancien.
Toutefois, les marchés immobiliers qui semblaient résister aux chocs économiques et financiers jusqu’en 2022, sont entrés dans un nouveau cycle, à partir de 2023, après une période exceptionnelle de progression de l’activité et des prix, portée par l’euphorie financière dans un environnement de taux très bas et d’accès au crédit facilité.
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