Depuis deux ans, le rythme des ventes mensuelles de logements anciens chute continûment.
Avec environ 50.900 transactions (estimations en données brutes) réalisées au cours du mois de mai 2024, l’activité est en retrait de 27,2% par rapport à mai 2023 et de 23% par rapport à l’activité moyenne observée au cours d’un mois de mai sur longue période (2000-2023).
Après une phase de croissance remarquable (2016-2022) et une succession de records en nombre de ventes dans l’ancien, l’activité immobilière s’est rapidement enrayée dès 2023 reflétant l’installation de mécanismes puissants de blocage du marché.
L’attentisme des ménages s’est imposé en raison de plusieurs facteurs défavorables : l’accès au crédit à l’habitat s’est considérablement restreint dès la fin 2022 par le double jeu de conditions d’octroi durcies, (règles prudentielles imposées par les autorités bancaires aux établissement prêteurs), et d’un coût du crédit rendu brutalement très dissuasif à la suite de hausses très substantielles des taux d’intérêt.
Dans le même temps, la dégradation de l’environnement économique a été accompagnée d’une poussée inflationniste remarquable. La montée des tensions géopolitiques (guerre en Ukraine, conflit entre Israël et le Hamas) et l’installation d’un environnement international de plus en plus anxiogène alimentent les inquiétudes vis-à-vis de l’avenir.
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