Le ralentissement d’activité s’étend à tous les territoires, et avec plus d’acuité encore en région Ile-de-France : -28% au cours du 4è trimestre 2023 (vs T4/2022). Les faiblesses de la demande sont essentiellement liées aux contraintes d’accès au crédit à l’habitat qui n’ont pas été levées par la Banque de France, ainsi qu’au niveau des taux dont l’amorce de baisse tarde (taux d’intérêt moyen des nouveaux crédits, hors frais et assurances : 4,1% en février), et au pouvoir d’achat immobilier érodé sous l’effet conjugué de niveaux de prix immobiliers élevés (après une période de hausses continues entre 2016 et 2023) et de la poussée inflationniste en 2023.
Enfin, si le moral des ménages s’améliore légèrement en mars, il reste au-dessous de sa moyenne de longue période. L’offre de logement s’est également dégradée depuis fin 2022 : les intentions de vendre un logement reculent, selon le Baromètre Epargne & Placement de BPCE L’Observatoire, alors que, plus sélective, la demande anticipe des baisses de prix et tente d’exploiter l’inversement du rapport de force sur les marges de négociation qui s’accroissent. Ces anticipations favorisent l’attentisme des Français dont la part de ceux qui pensent que le moment est favorable pour vendre ne cesse de décroître.
Le curseur de répartition des ventes entre Île-de-France et Province plutôt stable jusqu’en 2017 (81% province/ 19% en IdF) s’est déplacé depuis cinq ans à la faveur des marchés régionaux.
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